giovedì 5 maggio 2016

pc 5 maggio - Campagna internazionale per la libertà del compagno francese Antoine

Chers camarades,

Nous appelons tous les progressistes, syndicalistes, révolutionnaires à signer cette déclaration unitaire pour dénoncer la mise en détention d'un Camarade militant de la CARA et de la CGT de Vichy, arrêté à Clermont-Ferrand. Pour signer envoyer un message à cara.antifa@gmail.com ou sur la page FB « Liberté pour Antoine et arrêt des poursuites ».

Face à la répression, unité ouvrière et populaire !

La CARA - https://www.facebook.com/libertepourantoine/

Un Camarade en prison,
développons la solidarité révolutionnaire !

Antoine, un Camarade brancardier de Vichy, militant de la CARA et à la CGT, a été placé en détention provisoire après avoir refusé la comparution immédiate. Il avait participé à l’occupation du Conseil Municipal de Clermont-Ferrand vendredi 29 avril dernier. Lors de cette action, à l’appel de Bianchi, maire PS, les flics avaient évacué la salle à coups de matraques, de gazeuses et de taser. Marc Fernandez, chef de toute la police du Puy de Dôme, dirigeait ses troupes. En première ligne dans la répression, il s’est pris une enceinte en pleine tête dans la cohue. Les flics se jettent alors sur Antoine et l’arrêtent.

Au procès qui a eu lieu lundi 2 mai, le Camarade a refusé la comparution immédiate. Mais le procès est politique. La justice veut faire des exemples de celles et ceux qui refusent de baisser la tête. Quel que soit sa situation ou les arguments de l’avocat, il est puni pour son engagement révolutionnaire. Il est placé en détention provisoire jusqu’à son procès le 26 mai prochain.

Les violences policières de vendredi dernier et la répression qui s’accumule à Clermont (3 procès à venir, les 10 et 23 mai et le 7 juin) et ailleurs montre bien que la justice n’est pas aveugle comme veut bien nous faire croire le mythe républicain mais qu’elle touche principalement les couches les plus pauvres de la population et les révolutionnaires. Cette répression s'inscrit dans la continuité de la répression qui frappe le mouvement contre la Loi « Travail », contre les  syndicalistes en lutte (Goodyear, Airfrance...) et le mouvement Nuit Debout. C’est ça la justice de classe : « file bien droit, tête baissée, et si tu la ramènes, tu sais ce qu’il t’attend ».

Nous, signataires, affirmons que nous ne nous laisserons pas intimider. Ils peuvent bien essayer de « faire des exemples », ce n’est pas ça qui fera tomber notre détermination, bien au contraire ! Nous exigeons la remise en liberté d'Antoine et l'abandon des poursuites judiciaires.

Liberté pour Antoine ! Arrêt des poursuites !

Premiers signataires : Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne, Parti Communiste maoïste, CRI Rouge (pour la défense des prisonniers politiques révolutionnaires)

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