lunedì 28 dicembre 2015

pc 28 dicembre - Mobilitazione internazionale per la libertà di Saibaba

Dobbiamo tutti, con ogni e mezzo possibile, assicurare che il Dott GN Saibaba non sia nuovamente incarcerato. Mentre il fascismo stringe i suoi tentacoli per soffocare le nostre voci, in casi come questo occorre che non possiamo accettare che questa ingiustizia venga perpetrata in nome della legge e sotto l'egida della democrazia.
Hany Babu, Professore Associato, Università di Delhi
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Francia Communiqué du Comité pour la défense et la libération du Dr GN Saibaba by CSR Inde
26 décembre 2015, 10:08
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Il est choquant d’entendre aux nouvelles que la demande de Dr. GN Saibaba de libération sous caution permanente a été rejetée aujourd’hui par la Haute Cour de Bombay. Ce qui est plus effrayant est que la Haute Cour a également révoqué l’ordonnance de cautionnement provisoire Saibaba (application pénale No.785 / 2015), qui avait été émise le 30/06/2015 par un banc de division dirigée par Mohit Shah, le juge en chef de la Haute cour de Justice de Bombay avec le juge Shukre. Cette ordonnance lui avait accordé des mesures provisoires puis avait été prolongée par le même banc de
division jusqu’au 31 Décembre 2015, afin qu’il puisse suivre ses traitements pour les affections médicales graves dont il souffre. Ce ne fut qu’après que de nombreuses voix démocratiques eurent donné l’alerte sur l’état de santé déclinant rapidement de Saibaba, que la Haute Cour de Bombay est intervenue sur la base d’une lettre écrite au juge en chef par un activiste nommé Purnima Upadhyay. La lettre, qui a été suo moto convertie en un litige d’intérêt public (LIP) par la Haute Cour, a entraîné la libération temporaire sous caution du Dr Saibaba. Interrompant son traitement en cours, le nouveau jugement rendu par un juge unique de la chambre Nagpur de la Haute Cour de Bombay a ordonné que Dr Saibaba se rende à la prison de Nagpur dans les 48 heures! Si l’ordre n’est pas exécuté, il pourra être arrêté par la police.
Le Dr GN Saibaba-en fauteuil roulant et à 90% handicapé enseigne la littérature anglaise au Ram Lal Anand College de l’Université de Delhi-est actuellement en cours de traitement après avoir été libéré sous caution pour raisons médicales. Ses multiples problèmes de santé ont été aggravés par les conditions notoirement très inhospitalières des cellules de la prison centrale de Nagpur. L’insensibilité extrême des autorités pénitentiaires relayé par un appareil administratif vengeur et coordonné par le Centre avait presque réussi à ce que les complications médicales aillent jusqu’à mettre sa vie en danger. Ceci est significatif du niveau de cruauté avec laquelle une personne ayant des capacités différentes est traitée en prison!
Après sa libération sous caution temporaire, le Dr Saibaba a été soumis à des traitements médicaux dans différents hôpitaux de Delhi pour plusieurs problèmes de santé relatifs au cœur, à la moelle épinière, à ses reins, sa vésicule biliaire et à son épaule gauche (qui en prison était devenue complètement immobile en raison de l’atrophie du muscle). Le traitement auquel Saibaba est soumis est loin d’être terminé et doit se poursuivre sous la surveillance de médecins spécialistes et ne peut être suivi qu’à Delhi. Les médecins qui le suivent sont sans ambiguïté sur la même position. Dans cette situation, l’annulation de sa libération sous caution et ainsi le forcer à retourner dans la même prison hostile va sérieusement affecter ses conditions de santé, probablement au-delà de toute réversibilité. Dans cette situation, le refus d’accorder la liberté sous caution est donc inacceptable et inhumain.
Mais plus que d’être simplement inhumain et insensible, ce que ce refus montre encore une fois est l’intolérance de l’État indien envers toute voix dissidente. Le fait qu’il mette une fois encore le professeur handicapé à 90% dans le quartier Anda, après qu’il a été libéré la dernière fois de ces conditions quasi-mortelles de détention, est profondément troublant. L’image bien préparée et les annonces par les médias commerciaux, les descentes de police à sensation à son appartement de l’université de Delhi, L’enlèvement de Saibaba par la police du Maharashtra, son incarcération subséquente mai 2015 étaient tous partie d’une tentative désespérée museler la dissidence. C’est une partie de la guerre brutale de l’Etat indien sur les populations tribales en Inde centrale et orientale menée sous le nom de code Opération Green Hunt. C’est destiné à faire taire l’une des voix les plus importantes et efficaces contre Green Hunt et les politiques anti-populaires de l’Etat indien introduites sous couvert de «développement». L’interruption actuelle de son traitement médical, non seulement le pousse au bord de la mort en prison, mais montre le désespoir avec lequel l’Etat veut faire taire ces voix de la dissidence.
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Les tendances fascistes de l’Etat sont encore une fois mis à nu lorsque le même jugement de la Haute Cour qui a annulé la liberté sous caution de Saibaba a également ordonné qu’une procédure pour outrage criminel soit engagée contre Arundhati Roy, pour son article publié le 18 mai 2015 dans le magazine Outlook et intitulé « professeur POW (prisonnier de guerre NDT)» contre l’incarcération de GN Saibaba. L’Ordre a émis un avis à l’auteur de l’action pour outrage à la Cour, consigné le 25/1/2016. Nous condamnons cette limitation pure et simple de la liberté de parole et d’expression.
Enfin, il est plutôt inquiétant de constater que tandis que tous les cinq autres co-accusés avec GN Saibaba dans la même affaire ont déjà été libérés sous caution régulière, il est refusé la même chose à professeur handicapé à 90%. Nous condamnons ce rejet de la caution permanente de GN Saibaba et l’annulation de sa caution provisoire en termes non équivoques et appelons toutes les personnes progressistes et démocratiques à s’opposer immédiatement à une telle parodie de justice. Nous devons veiller à l’unisson par tous les moyens possibles à ce que le Dr GN Saibaba ne soit pas incarcéré à nouveau. À une époque où le fascisme resserre ses tentacules et étouffe nos voix, de telles occasions exigent que nous montrions les limites de notre tolérance à l’égard d’une telle injustice infligée au nom de la loi sous le couvert de la démocratie.

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